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La Compagnie développe une danse à partir des vocabulaires de la danse hip hop et indienne dans une démarche contemporaine.

Dans ce travail, la Cie privilégie la recherche sur le geste hybride et le langage authentique du danseur en s’inspirant des réflexions issues de la notion d’interculturalité.

Sarath commence à explorer le geste hybride dès 3 styles 1 (1996), il cherche une articulation entre les différentes danses qui le composent : le bharatha natyam, le kollywood, et la danse hip hop. Pour cela, il ne se limite pas à l’aspect visuel du métissage entre les vocabulaires mais il cherche comment ces gestes peuvent coexister. Par exemple en identifiant leur propriétés gestuelles semblables (coordination, énergie, rythmes communs…).

Puis, il s’inscrit dans une démarche de structuration du langage de danse,  qui se base essentiellement sur la personnalité et le parcours du danseur, où seuls  l‘émotion, l’énergie et le sens sont les moteurs pour inventer une gestuelle qui traduise le ressenti du danseur. C’est ce qu’il appelle le «langage authentique du danseur ».

Depuis 2009, Sarath développe un travail autour des processus d’écriture chorégraphique, notamment avec le projet Traces Dansées (2010). Il s’intéresse aux manières de faire émerger des danses à partir de différents supports : à partir de souvenirs, d’écritures, d’objets, de la voix, de la photographie et de la vidéo mais aussi à partir de processus de spontanéité, ce que Sarath a nommé l’« Envie du moment ».

En parallèle des activités de création de la Cie, Sarath effectue un travail pédagogique qui s’appuie sur  son propre parcours d’apprenti-danseur, entre autodidactisme et académisme. Dans sa transmission, il développe les notions d’apprenti-créateur et d’auto-correction, des outils pédagogiques permettant une meilleure appropriation de ce qui est enseigné.